lundi 23 janvier 2012

Nicolas de Largilliere


page extraite du musée des beaux arts de Tours


picto flècheNicolas de Largilliere
(Paris, 1656 – Paris, 1746)
Portrait de M. Roze-Moussard. 1697.
Huile sur toile. 0,81 x 0,65 m. (ovale)
Acquis avec l’aide du FRAM-Centre, 1988.
989-1-1
Une formation complexe entre la Flandre, où il étudie la peinture de genre, l’Angleterre, où il travaille dans l’atelier du portraitiste Peter Lely, et la France explique l’éclectisme et  la richesse de la peinture de Nicolas de Largillière, marquée par le dynamisme de Rubens,
l’élégance des poses de Van Dyck et l’audace d’un chromatisme éclatant. Revenu à Paris en 1682, il conquiert rapidement une vaste clientèle de parlementaires, de financiers et des grands bourgeois séduits par le réalisme de ses portraits. Artiste extrêmement fécond,
brillant portraitiste de la seconde moitié du règne de Louis XIV, Nicolas de Largillière allie une exécution brillante à la finesse de l’analyse psychologique du sujet. Cette sensibilité est tout à fait perceptible dans cette  représentation de M. Roze-Moussard (1638 – 1723), membre de la dynastie des Roze,  fabricants de soieries à Tours depuis le XVIIème siècle et toujours en activité aujourd’hui, qui cumulait les charges de conseiller du roi, conseiller au Parlement, administrateur de l’hospice général de la Charité et contrôleur des deniers de l’hôtel de ville de Tours.
Ce beau portrait, concentré sur le modèle, frappe par la vivacité du regard et par une  expression tranquille et sereine qui donne au visage un caractère particulièrement vivant. L’importance du personnage est mise en valeur par la large draperie bleue qui enveloppe le buste d’un mouvement en spirale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire