During World War I, the Musée du Louvre, Paris, closed its doors to
protect its collections. When the museum reopened in 1920–21, artists
were among its most regular visitors, spurring a new interest in
classicism. Fernand Léger’s fascination with the art of the past, as
well as his experiences of World War I, had a profound impact on his
work. Léger invoked classicism in his quest to find monumental figures
for his paintings. He built on the subject of the odalisque in elaborate
settings found in the works of Jacques-Louis David,
Jean-Auguste-Dominique Ingres, and Pierre Puvis de Chavannes, updating
the classical figure with solid, machinelike imagery and densely packed,
colorful compositions. — Permanent collection label Fernand Léger first saw the work of the Cubists Georges Braque and Pablo Picasso
at the Paris gallery of Daniel-Henry Kahnweiler. Around 1909 Léger
began to experiment with geometric shapes, complementary colors, and
strong outlines, although his paintings remained largely
nonrepresentational until after World War I. His involvement in the war
had a profound impact on his work. In the years following, he introduced
volumetric forms that resembled pistons and pipes into his
compositions, joining others in the Parisian vanguard in charting a more
sober, conservative course that placed renewed emphasis on objective
observation. Substituting hard metallic tubes for pliant flesh and flat
patterned disks for soft and dense pillows, the artist updated the
classical figure of the odalisque (a female slave or concubine often
pictured in the history of art as a reclining nude) with his particular
blend of Cubism and machine aesthetics. Reclining Woman
demonstrates Léger’s interest in producing "everyday poetic images":
paintings in which the manufactured object is the "principal personage,"
shown as precisely as possible to reveal an absolute sculptural value
rather than sentimental associations. This work exemplifies the Purist
style, a kind of industrial classicism that focused on utilitarian
objects. Léger hoped that through such paintings, art would become
accessible to the whole of modern society, and not just a privileged
few. — Entry, The Essential Guide, 2013, p.263.
A Londres, Paul Durand-Ruel rencontre Monet et Pissarro, par l’intermédiaire de Daubigny en 1871. A son retour à Paris, le marchand s’intéresse à Sisley, Degas et, dans une moindre mesure alors, à Morisot et à Renoir. Alors que Manet n’a encore vendu que quelques œuvres, le marchand découvre en 1872 deux de ses tableaux dans l’atelier du peintre belge Alfred Stevens, Le Saumon et Le Port de Boulogne, qu’il achète immédiatement.
Le Saumon – l’une des deux toiles de Manet, avec Clair de lune sur le
port de Boulogne, que Durand-Ruel se rappelle avoir vues aux murs de
l’atelier d’Alfred Stevens, au début de janvier 18721 – donna
envie au marchand d’acheter plus de vingt toiles directement à
l’artiste. Le 20 janvier, il envoie cette nature morte (en même temps
que sept de ses nouveaux Manet) à la German Gallery à Londres, avant de
l’exposer ce même été à la Triennale de Bruxelles (no 490, Un déjeuner). La toile retournera à Londres une seconde fois2
avant d’être achetée par Jean-Baptiste Faure pour 1 500 francs en 1874.
Douze ans plus tard, Durand-Ruel inclut ce tableau dans son exposition à
New York, où il le vend pour 15 000 francs à H.O. Havemeyer3,
qui hésitait entre Le Saumon et L’Enfant à l’épée. Après avoir vu les
tableaux à la National Academy of Design, Havemeyer explique à sa femme
Louisine : « La nature morte était très belle et je l’ai achetée pour
vous, et je dois avouer que L’Enfant à l’épée dépassait mes moyens4.
» Il a peut-être été encouragé à acheter cette oeuvre (son premier
Manet) en lisant l’article élogieux d’un critique : « La “nature morte”
de Manet (23), est, là encore, une de ces natures mortes où, de l’aveu
de tous, le peintre se révèle incomparable ; cette toile, l’une de ses
meilleures et des plus faciles à comprendre, présente un spécimen de ses
admirables poissons écailleux et un citron coupé, qui est certainement
le citron le plus cruellement acide jamais peint5. »
Edouard Manet - Clair de lune sur le port de Boulogne,1869